Certaines opérations peuvent nécessiter l’assistance d’un écologue en phase de travaux.
Cet encadrement écologique est classiquement décliné en trois phases :
- L’encadrement préparatoire qui vise par exemple à mettre en défens les secteurs présentant des enjeux notables pour la préservation de la biodiversité , valider les calendriers d’exécution des travaux, extraire les abris pour la faune avant travaux afin d’éviter la destruction d’individus, reconstituer des mares ou gîtes de substitution (hibernatums pour les reptiles et amphibiens, nichoirs à oiseaux, gîtes à chauves-souris, etc.), établir des états des lieux contradictoires, former les personnels du chantier à la présence d’enjeux écologiques ;
- L’encadrement pendant travaux qui a pour objectif de s’assurer que les prescriptions environnementales sont bien respectées, se rendre disponible auprès des entreprises pour toute interrogation, réadapter si besoin le cahier des charges des mesures en concertation avec les services compétents de l’autorité environnementale et leurs conseillers scientifiques (CSRPN) ;
- L’encadrement après travaux qui a pour objectif de constater que les enjeux écologiques et les prescriptions ont bien été respectées.
Cet encadrement écologique nécessite une parfaite compréhension des enjeux écologiques et des contraintes de l’entreprise de travaux. Il est souvent ponctué de concertations avec les services de l’Etat.
L’écologue doit se rendre disponible et accessible dans son discours afin de faciliter la compréhension de son intervention.
Il s’accompagne également de la rédaction de notes, à destination du maître d’ouvrage et des services de l’Etat, faisant un état d’avancement des actions engagées.