La gestion des espaces naturels, autrefois réalisée de manière continue et durable par les agriculteurs, est devenue une nécessité au sein d’espaces actuellement en déshérence afin de perpétuer l’accueil des populations des nombreuses espèces, aujourd’hui menacées, qui les peuplent. Cette pratique qui vise à restaurer les capacités d’accueil pour la riche biodiversité des espaces agro-pastoraux s’est banalisée ces dernières années afin de pallier à la diminution rapide des populations d’espèces dont les habitats sont soumis soit à des aménagements, soit à l’abandon de leur gestion. La gestion des espaces naturels intervient donc désormais dans le cadre de mesures compensatoires ou sur des espaces mis en valeur par des collectivités territoriales (Espaces Naturels Sensibles, Réserves Naturelles Régionales, …) afin de préserver une richesse biologique patrimoniale commune.
Cette gestion nécessite des compétences particulières en écologie et en conduite d’opérations de restauration/réhabilitation et entretien d’espaces naturels.
Il convient concrètement, dans un premier temps, de définir les grands principes de la gestion en relation avec les enjeux, d’analyser ensuite le foncier, de définir des cahiers des charges précis d’intervention, de passer les conventionnements nécessaires avec les propriétaires et les gestionnaires, de rechercher des entreprises spécialisées dans la conduite d’opérations en milieu naturel et de dresser un bilan des actions engagées.
Ces opérations, pour être fonctionnelles, doivent répondre à un cadre chronologique précis.
Nymphalis dispose de partenaires qui peuvent être mobilisés dans le cadre de cette gestion (éleveurs, forestiers, entreprises de génie écologique, ….) afin d’accompagner les maîtres d’ouvrage dans leurs actions. Les écologues de Nymphalis peuvent par ailleurs proposer leurs compétences dans le cadre des suivis écologiques nécessaires à l’évaluation de l’efficacité des mesures de gestion mises en œuvre
Repousse rapide (3 mois) du Chêne kermès après un incendie estival. Dans quelques années, seuls les troncs calcinés permettront de révéler la survenue d’un incendie sur cet espace. Au sein duquel la garrigue sera reconstituée.
Gestion expéditive au glyphosate (herbicide) d’espèces envahissantes (Jussies) d’un étang de chasse en période d’assec. Au centre, une bande verte oubliée par le traitement ! L’efficacité de cette méthode reste à démontrer mais sa nocivité pour bon nombre d’espèce aquatiques est probable…
Une méthode de gestion éprouvée lorsque les conditions s’y prêtent (apports de sables marins) : la mise en place de ganivelles permettant de reconstituer un cordon de dune vive.
Le pâturage ovin entretient et modèle les paysages emblématiques de grands espaces de pelouses sèches, ex. les Grands Causses.
La fermeture au public de cavités souterraines garantit la tranquillité des fragiles occupants, les chauves-souris. Une conception spécifique de la grille permet à ces dernières de circuler sans problèmes.
Une contention physique simple de l’érosion d’un monticule de terre déblayé lors d’un chantier de construction permet d’éviter le recouvrement d’espaces plus sensibles lors d’épisodes pluvieux.
Une contention physique simple de l’érosion d’un monticule de terre déblayé lors d’un chantier de construction permet d’éviter le recouvrement d’espaces plus sensibles lors d’épisodes pluvieux.
en zone très fréquentée, la canalisation des passages pour accéder à la plage, une méthode simple et efficace pour préserver la dune vive d’un piétinement néfaste (Méditerranée).
la mer reprend parfois ses droits lors de tempêtes hivernales en créant des brèches au sein des cordons littoraux appelées « grau » en Languedoc. Ces phénomènes ne sont pas forcément néfastes pour la biodiversité (c’est souvent l’inverse) ni pour la sécurité des personnes (à évaluer au cas par cas).
Gestion expéditive au glyphosate (herbicide) d’espèces envahissantes (Jussies) d’un étang de chasse en période d’assec. Au centre, une bande verte oubliée par le traitement ! L’efficacité de cette méthode reste à démontrer mais sa nocivité pour bon nombre d’espèce aquatiques est probable…
Pâturage mixte (équins et bovins) des vastes espaces camarguais. Un mode de gestion des espaces ouverts ancestral et bénéfique pour de nombreux êtres vivants habitants du delta.
en zone peu fréquentée et plus vaste, la « non intervention » s’impose et permet de préserver un paysage plus agréable, sans barrières (Atlantique).